La situation actuelle et son origine.
L'origine des premiers dragons est mal connue... La seule certitude est que ces fabuleuses créatures firent leur apparition de manière soudaine. Tout du moins, cette histoire est la version officielle qui circule et est enseignée à travers le vaste royaume d'Ekias.
Pourtant, des parts de vide obscurcissent ce récit historique. Pour palier ces blancs de l'histoire, des chercheurs ont formé des communautés chargée de trouver les failles historiques et de les combler par la vérité cachée au peuple. Bien entendu, ces agissements sont très mal perçus par le pouvoir en place qui cherche éperdument à éradiquer ces rassemblements et leurs agissements.
Aujourd'hui encore, cette chasse à l'homme se poursuit, inexorablement et à l'insu des honnêtes races d'Ekias. Parmi ces êtres de l'ombre, pourchassés sans répit, énormément d'entre eux sont des dragonniers recherchant avec leurs compagnons écailleux les réponses à ces éternelles questions.
Les dragons et Lorgnac, premier dragonnier.
Les dragons, créatures aux terribles capacités, ont été à travers tous les âges un véritable fléau pour les peuples d'Ekias. Privant les peuples de gibiers, anéantissant des populations entières, cette race surpuissante semait la terreur partout où elle s'installait. La situation dura 753 ans. Puis, les divers peuples d'Ekias ne supportèrent plus la présence des terribles reptiles et décidèrent de se débarrasser des prédateurs. Trois hommes du peuple: un elfe, un orc et un humain se dirigèrent alors vers Egiaris, à l'extrême nord du Royaume de Nahid. L’endroit était en effet connu pour être le lieu de reproduction des dragons. Les trois héros, arrivé sur place, mirent au point un puissant sortilège qui devait éradiquer la race entière au sacrifice du lieu. Seulement... L'humain, Lorgnak Hiridos, décida qu'il était prématuré pour détruire les bêtes sanquinaires et voulait qu'avant, on les étudie. Ses camarades d’aventure acceptèrent et l'aidèrent dans ses recherches... mais finirent par s'en lasser. Sans demander l'avis de leur compagnon, commencèrent le sort. Lorgnac, se sentant trahit par ceux qu'il considérait, eu une idée à laquelle nul autre n'avait pensé: sauver les dragons au lieu de les tuer. Confiant en cette idée, il se rendit sans crainte au coeur même des montagnes, à la vue de tous les dragons. Arrivé là, il les pria de l'écouter, les avertit du danger qu'ils couraient et leur demanda d'arrêter la tragédie en marche. Aucun dragon ne lui prêta attention. Pour eux, il était source de nourriture pour certains, danger pour d'autre. Cependant, son appel ne fut pas vain. Au contraire de ces congénères, une jeune dragonne aux écailles de nuit s'approcha et, par on ne sait quel hasard du destin, laissa l'humain grimper sur son dos. Les autres dragons, furieux contre cette hérésie, voulurent tuer la traitresse qui se montra plus agile qu'eux et s’envola.
Ce couple arriva sur les lieux de ce qui allait être une hécatombe draconique mais il était déjà trop tard. La magie était en marche, le rituel avait commencé. Lorgnac le savait, il avait vu le corps sans vie du pauvre petit qui avait servi de sacrifice pour lancer cette boucherie sur sa race. pourtant, l'humain ne voulut pas abandonner. Il tua de mains froides ses anciens complices qui voulurent le tuer et s'approcha de la rune qui se trouvait au sol. Il ne restait qu'un moyen pour sauver les dragons. Un dragon sacrifié pour lancer le sortilège; il en était de même pour l'arrêter. Cependant, Lorgnac ne voulait pas qu'un autre dragon soit sacrifier. Écrasé sous le poids de la culpabilité, il ne vit pas de suite la dragonne qui passa à coté de lui. Lorsqu'il l'a remarqua, il était trop tard: elle était sur la rune. Le guerrier n'en croyait pas ses yeux. Elle allait se sacrifier. Quel injuste sort. L'humain et la dragonne se regardèrent puis les écailles de celle-ci changèrent de couleur passant du noir de nuit au blanc de neige. Et la dragonne mourra. Le sort fut annulé mais la perte de la dragonne creusa un profond faussé dans le cœur de l'humain.
Il décida de voyager jusqu'à trouver un lieu où cette histoire ne serait jamais oublié mais avant, comme il en était coutume chez lui, il s'approcha du corps, entailla le corps et son bras légèrement de sorte à faire couler le sang puis mit les plaie côte à côte, mêlant ainsi leur sang. Puis le guerrier partit... Nul ne sut où il alla ni si il fonda la ville-"hommage".
Lun 28 Avr - 17:32